Ô mes amis, vous tous
Ô mes amis, vous tous, je ne renie
Aucun de vous ; ni même ce passant
Qui n’était de l’inconcevable vie
Qu’un doux regard ouvert et hésitant.
Combien de fois un être, malgré lui,
Arrête de son oeil ou de son geste
L’imperceptible fuite d’autrui,
En lui rendant un instant manifeste.
Les inconnus. Ils ont leur large part
À notre sort que chaque jour complète.
Précise bien, ô inconnue discrète,
Mon coeur distrait, en levant ton regard.
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