Magnitudo parvi
Le jour mourait ; j’étais près des mers, sur la grève. Je tenais par la main ma fille, enfant qui […]
Poèmes en français
Le jour mourait ; j’étais près des mers, sur la grève. Je tenais par la main ma fille, enfant qui […]
Nous étions, elle et moi, dans cet avril charmant De l’amour qui commence en éblouissement. Ô souvenirs! ô temps! heures […]
Je me penche attendri sur les bois et les eaux, Rêveur, grand-père aussi des fleurs et des oiseaux ; J’ai […]
J’aime un petit enfant, et je suis un vieux fou. – Grand-père? – Quoi? – Je veux m’en aller. – […]
Le ciel d’étain au ciel de cuivre Succède. La nuit fait un pas. Les choses de l’ombre vont vivre. Les […]
J’aime les soirs sereins et beaux, j’aime les soirs, Soit qu’ils dorent le front des antiques manoirs Ensevelis dans les […]
Il pleut ; la brume est épaissie ; Voici novembre et ses rougeurs Et l’hiver, effroyable scie Que Dieu nous […]
La lune était sereine et jouait sur les flots. – La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise, La […]
Aux petits incidents il faut s’habituer. Hier on est venu chez moi pour me tuer. Mon tort dans ce pays […]
Je t’adore. Soyons deux heureux. Viens t’asseoir Dans une ombre qui soit un peu semblable au soir. Marchons bien doucement. […]
DEUXIEME PROMENADE La mer donne l’écume et la terre le sable. L’or se mêle à l’argent dans les plis du […]
La flagellation du Christ n’est pas finie. Tout ce qu’il a souffert dans sa lente agonie, Au mont des Oliviers […]
Jeanne parle ; elle dit des choses qu’elle ignore ; Elle envoie à la mer qui gronde, au bois sonore, […]
Âme! être, c’est aimer. Il est. C’est l’être extrême. Dieu, c’est le jour sans borne et sans fin qui dit […]
Jeune fille, l’amour, c’est d’abord un miroir Où la femme coquette et belle aime à se voir, Et, gaie ou […]
Ô mes lettres d’amour, de vertu, de jeunesse, C’est donc vous! Je m’enivre encore à votre ivresse ; Je vous […]
La nuit était fort noire et la forêt très-sombre. Hermann à mes côtés me paraissait une ombre. Nos chevaux galopaient. […]
Un ravin de ces monts coupe la noire crête ; Comme si, voyageant du Caucase au Cédar, Quelqu’un de ces […]
Jeanne songeait, sur l’herbe assise, grave et rose ; Je m’approchai : – Dis-moi si tu veux quelque chose, Jeanne? […]
Grand bal sous le tamarin. On danse et l’on tambourine. Tout bas parlent, sans chagrin, Mathurin à Mathurine, Mathurine à […]