Je suis naïf, toi cruelle
Je suis naïf, toi cruelle, Et j’ai la simplicité De brûler au feu mon aile Et mon âme à ta […]
Poèmes en français
Je suis naïf, toi cruelle, Et j’ai la simplicité De brûler au feu mon aile Et mon âme à ta […]
Je rêvais dans un grand cimetière désert ; De mon âme et des morts j’écoutais le concert, Parmi les fleurs […]
J’étais seul près des flots, par une nuit d’étoiles. Pas un nuage aux cieux, sur les mers pas de voiles. […]
Voyons, d’où vient le verbe? Et d’où viennent les langues? De qui tiens-tu les mots dont tu fais tes harangues? […]
On vit, on parle, on a le ciel et les nuages Sur la tête ; on se plaît aux livres […]
Le poème éploré se lamente ; le drame Souffre, et par vingt acteurs répand à flots son âme ; Et […]
Ô vous que votre âge défend, Riez! tout vous caresse encore. Jouez! chantez! soyez l’enfant! Soyez la fleur ; soyez […]
Je m’étais endormi la nuit près de la grève. Un vent frais m’éveilla, je sortis de mon rêve, J’ouvris les […]
Je ne vois pas pourquoi je ferais autre chose Que de rêver sous l’arbre où le ramier se pose ; […]
(extrait) … Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit? Ces doux êtres pensifs que la fièvre […]
Tu souris dans l’invisible. O douce âme inaccessible, Seul, morne, amer, Je sens ta robe qui flotte Tandis qu’à mes […]
Me voici! c’est moi! Rochers, plages, Frais ruisseaux sous l’herbe échappés, Brises qui tout bas aux feuillages Dites des mots […]
Un grand sabre serait d’utilité publique. Est-ce qu’il n’est pas temps d’exterminer la clique Des songeurs, des rêveurs, des penseurs, […]
Laissez. – Tous ces enfants sont bien là. – Qui vous dit Que la bulle d’azur que mon souffle agrandit […]
C’est le moment crépusculaire. J’admire, assis sous un portail, Ce reste de jour dont s’éclaire La dernière heure du travail. […]
Jouissez du repos que vous donne le maître. Vous étiez autrefois des coeurs troublés peut-être, Qu’un vain songe poursuit ; […]
A qui donc sommes-nous? Qui nous a? qui nous mène? Vautour fatalité, tiens-tu la race humaine? Oh! parlez, cieux vermeils, […]
(extrait) Le bleu matin dorait l’herbe dans les fossés ; Les froids tombeaux, devant le porche de l’église, Dormaient. Au […]
Elle était pâle, et pourtant rose, Petite avec de grands cheveux. Elle disait souvent : je n’ose, Et ne disait […]
Je ne veux condamner personne, ô sombre histoire. Le vainqueur est toujours traîné par sa victoire Au-delà de son but […]