Longtemps si j’ai demeuré seul
Longtemps si j’ai demeuré seul, Ah! qu’une nuit je te revoie. Perce l’oubli, fille de joie, Sors du linceul. D’une […]
Poèmes en français
Longtemps si j’ai demeuré seul, Ah! qu’une nuit je te revoie. Perce l’oubli, fille de joie, Sors du linceul. D’une […]
Pour une dame imaginaire Aux yeux couleur du temps, J’ai rimé longtemps, bien longtemps : J’en étais poitrinaire. Quand vint […]
Un Jurançon 93 Aux couleurs du maïs, Et ma mie, et l’air du pays : Que mon coeur était aise. […]
Industrieux fils de Dédale Qui ressuscitez dans Paris – Pourquoi, j’y entrave que dale – Tant de singes en vain […]
Dans Arles, où sont les Aliscams, Quand l’ombre est rouge, sous les roses, Et clair le temps, Prends garde à […]
Dans le silencieux automne D’un jour mol et soyeux, Je t’écoute en fermant les yeux, Voisine monotone. Ces gammes de […]
Dans le lit vaste et dévasté J’ouvre les yeux près d’elle ; Je l’effleure : un songe infidèle L’embrasse à […]
Avril, dont l’odeur nous augure Le renaissant plaisir, Tu découvres de mon désir La secrète figure. Ah, verse le myrte […]
Dessous la courtine mouillée Du matin soucieux, Tu balances, harmonieux, Ta branche dépouillée, Beau peuplier qui de l’été Fais voir […]
Sur la banquette en moleskine Du sombre corridor, Aux flonflons d’Offenbach s’endort Une blanche Arlequine. … Zo’ qui saute entre […]
Si tu savais encor te lever de bonne heure, On irait jusqu’au bois, où, dans cette eau qui pleure Poursuivant […]
Dans la saison qu’Adonis fut blessé, Mon caeur aussi de l’atteinte soudaine D’un regard lancé. Hors de l’abyme où le […]
Tel variait au jour changeant – Avec l’or de tes boucles, Le sang d’un collier d’escarboucles Dans ma tasse d’argent […]
De tout ce gala de province Où l’on donnait Manon, Je ne revois plus rien sinon Ta forme étrange, et […]
Vous qui retournez du Cathai Par les Messageries, Quand vous berçaient à leurs féeries L’opium ou le thé, Dans un […]
M. C. M. III. Dormez, ami ; demain votre âme Prendra son vol plus haut. Dormez, mais comme le gerfaut, […]
Ô mer, toi que je sens frémir A travers la nuit creuse, Comme le sein d’une amoureuse Qui ne peut […]
C’était, dans les vapeurs du nard, Un cri, des jeux infâmes, Et ces yeux fatals qu’ont les femmes Du cruel […]
Saigon : entre un ciel d’escarboucle Et les flots incertains, Du bruit, des gens de fièvre teints ; Sur le […]
Ces premiers froids que l’on réchauffe d’un sarment, – Et des platanes d’or le long gémissement, – Et l’alcôve au […]