Verger (II)
Vers quel soleil gravitent Tant de désirs pesants? De cette ardeur que vous dites, Où est le firmament? Pour l’un […]
Poèmes en français
Vers quel soleil gravitent Tant de désirs pesants? De cette ardeur que vous dites, Où est le firmament? Pour l’un […]
Il suffit que, sur un balcon Ou dans l’encadrement d’une fenêtre, Une femme hésite…, pour être Celle que nous perdons […]
Les tours, les chaumières, les murs, Même ce sol qu’on désigne Au bonheur de la vigne, Ont le caractère dur. […]
Puisque tout passe, faisons La mélodie passagère ; Celle qui nous désaltère, Aura de nous raison. Chantons ce qui nous […]
Comment encore reconnaître Ce que fut la douce vie? En contemplant peut-être Dans ma paume l’imagerie De ces lignes et […]
Fenêtre, qu’on cherche souvent Pour ajouter à la chambre comptée Tous les grands nombres indomptés Que la nuit va multipliant. […]
Voici encor de l’heure qui s’argente, Mêlé au doux soir, le pur métal Et qui ajoute à la beauté lente […]
Heureux verger, tout tendu à parfaire De tous ses fruits les innombrables plans, Et qui sait bien son instinct séculaire […]
Tout se passe à peu près comme Si l’on reprochait à la pomme D’être bonne à manger. Mais il reste […]
Eau qui se presse, qui court -, eau oublieuse Que la distraite terre boit, Hésite un petit instant dans ma […]
J’ai une telle conscience de ton Être, rose complète, Que mon consentement te confond Avec mon coeur en fête. Je […]
Jamais la terre n’est plus réelle Que dans tes branches, ô verger blond, Ni plus flottante que dans la dentelle […]
Paume, doux lit froissé Où des étoiles dormantes Avaient laissé des plis En se levant vers le ciel. Est-ce que […]
Cela ne te donne-t-il pas le vertige De tourner autour de toi sur ta tige Pour te terminer, rose ronde? […]
L’aurai-je exprimé, avant de m’en aller, Ce coeur qui, tourmenté, consent à être? Étonnement sans fin, qui fus mon maître, […]
Ô faisons tout pour cacher son visage D’un mouvement hagard et hasardeux, Il faut le reculer au fond des âges […]
Laissez-moi dormir, encore… C’est la trêve Pendant de longs combats promise au dormeur ; Je guette dans mon coeur la […]
Ô belle corne, d’où Penchée vers notre attente? Qui n’êtes qu’une pente En calice, déversez-vous! Des fleurs, des fleurs, des […]
Ô nostalgie des lieux qui n’étaient point Assez aimés à l’heure passagère, Que je voudrais leur rendre de loin Le […]
Je ne veux qu’une seule leçon, c’est la tienne, Fontaine, qui en toi-même retombes, – Celle des eaux risquées auxquelles […]