La marchande d’herbes aromatiques
Ta paille azur de lavandes,
Ne crois pas avec ce cil
Osé que tu me la vendes
Comme a l’hypocrite s’il
En tapisse la muraille
De lieux les absolus lieux
Pour le ventre qui se raille
Renaître aux sentiments bleus.
Mieux entre une envahissante
Chevelure ici mets-la
Que le brin salubre y sente
Zéphirine, Paméla
Ou conduise vers l’époux
Les prémices de tes poux.
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