L’investiture
Nous longerons la grille du parc,
A l’heure où la Grande Ourse décline ;
Et tu porteras – car je le veux –
Parmi les bandeaux de tes cheveux
La fleur nommée asphodèle.
Tes yeux regarderont mes yeux ;
A l’heure où la grande Ourse décline. –
Et mes yeux auront la couleur
De la fleur nommée asphodèle.
Tes yeux regarderont mes yeux,
Et vacillera tout ton être,
Comme le mythique rocher
Vacillait, dit-on, au toucher
De la fleur nommée asphodèle.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)Versets similaires:
- Rêve Oh! la fleur de lys! La noble fleur blanche, La fleur qui se penche Sur nos fronts pâlis! Son parfum […]...
- Le navire Nous avancions, tranquillement, sous les étoiles ; La lune oblique errait autour du vaisseau clair, Et l’étagement blanc des vergues […]...
- Ma bohème Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot aussi devenait idéal ; J’allais sous le ciel, […]...
- Ô jour qui meurs à songer d’elle Ô jour qui meurs à songer d’elle Un songe sans raison, Entre les plis du noir gazon Et la rouge […]...
- Les Yeux Il est un oeil si doux et si plein de candeur Qu’on dirait une étoffe en la nuit presque éteinte. […]...
- Rappelle-toi (Vergiss mein nicht) (Paroles faites sur la musique de Mozart) Rappelle-toi, quand l’Aurore craintive Ouvre au Soleil son palais enchanté […]...
- Le coeur volé Mon triste coeur bave à la poupe, Mon coeur couvert de caporal : Ils y lancent des jets de soupe, […]...
- Stances chrétiennes Superbes qui pensez, en dédaignant la mort, Trouver dessus la terre une éternelle base, Pour y fonder un bien non […]...
- D’un present de Rozes Ces rozes cy par grande nouveauté Je vous envoye et en ay bien raison, Puis que c’est fleur qui sans […]...
- La Rose Durant cette saison belle Du renouveau gracieux, Lorsque tout se renouvelle Plein d’amour delicieux, Ny par la peinte prérie, Ny […]...
- A Pamphile Le May Ami, sur le flot noir ou la vague opaline, Naïfs fervents du Rêve ou jouets du Destin, Bien longtemps nous […]...
- Quiconque, mon Bailleul, fait longuement séjour Quiconque, mon Bailleul, fait longuement séjour Sous un ciel inconnu, et quiconques endure D’aller de port en port cherchant son […]...
- De celui de qui l’amie a fait nouvel ami Jusque à la mort Dame t’eusse clamée, Mais un nouveau t’a si bien réclamée Que tu ne veux qu’à son […]...
- Comme une grande fleur Comme une grande fleur trop lourde qui défaille, Parfois, toute en mes bras, tu renverses ta taille Et plonges dans […]...
- Quand vient le soir Quand vient le soir, Des cygnes noirs, Ou des fées sombres, Sortent des fleurs, des choses, de nous Ce sont […]...
- Vous qui retournez du Cathai Vous qui retournez du Cathai Par les Messageries, Quand vous berçaient à leurs féeries L’opium ou le thé, Dans un […]...
- Au milieu des chaleurs de Juillet l’alteré Au milieu des chaleurs de Juillet l’alteré, Du nom de Marguerite une feste est chomee, Une feste à bon droit […]...
- Voici que la saison décline Voici que la saison décline, L’ombre grandit, l’azur décroît, Le vent fraîchit sur la colline, L’oiseau frissonne, l’herbe a froid. […]...
- Rompant soudain le deuil Rompant soudain le deuil de ces jours pluvieux, Sur les grands marronniers qui perdent leur couronne, Sur l’eau, sur le […]...
- Cinquième anniversaire de mariage A Mme J. R. Thibaudeau Madame, dans la longue et brillante série Des bonheurs radieux que Dieu vous a donnés, […]...
- D’Amour d’Amour je fu je fu blessé D’Amour d’Amour je fu je fu blessé, Et de mon sang la liqueur goute a goute En chaudes pleurs hors […]...
- Bien que par le pesché, dont nostre premier pere … Bien que par le pesché, dont nostre premier pere Nous a bannis du ciel, la terre dégenere De son […]...
- Un Corbeau devant moi croasse Ode Un Corbeau devant moi croasse, Une ombre offusque mes regards, Deux belettes et deux renards Traversent l’endroit où je […]...
- Le son du cor s’afflige vers les bois Le son du cor s’afflige vers les bois D’une douleur on veut croire orpheline Qui vient mourir au bas de […]...
- Dernier voeu Voilà longtemps que je vous aime : – L’aveu remonte à dix-huit ans! – Vous êtes rose, je suis blême […]...
- Janvier est revenu. Ne crains rien, noble femme! Janvier est revenu. Ne crains rien, noble femme! Qu’importe l’an qui passe et ceux qui passeront! Mon amour toujours jeune […]...
- Adieu Oui, j’ai quitté ce port tranquille, Ce port si longtemps appelé, Où loin des ennuis de la ville, Dans un […]...
- À beaucoup de danger est sujette la fleur À beaucoup de danger est sujette la fleur, Ou l’on la foule aux pieds ou les vents la ternissent, Les […]...
- Elle règne Le soir était plus doux que l’ombre d’une fleur. J’entrai dans l’ombre ainsi qu’en un parfait asile. La voix, récompensant […]...
- La grande voix du vent La grande voix du vent Toute une voix confuse au loin Puis qui grandit en s’approchant, Devient Cette voix-ci, cette […]...