Longtemps si j’ai demeuré seul
Longtemps si j’ai demeuré seul,
Ah! qu’une nuit je te revoie.
Perce l’oubli, fille de joie,
Sors du linceul.
D’une figure trop aimée,
Est-ce toi, spectre gracieux,
Et ton éclat, cette fumée
Devant mes yeux?
Ta pâleur, tes sombres dentelles,
Le bal qui berçait nos pieds las,
Un corps qui plie entre mes bras :
Je me rappelle…
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