Auteur Jules Laforgue

Les mains dans les poches, Le long de la route, J’écoute Mille cloches Chantant :  » les temps sont proches […]

Vers les libellules D’un crêpe si blanc des baisers Qui frémissent de se poser, Venus de si loin, sur leurs […]

Astres lointains des soirs, musiques infinies, Ce Coeur universel ruisselant de douceur Est le coeur de la Terre et de […]

Maquillés d’abandon, les manches En saule, ils leur font des serments, Pour être vrais trop véhéments! Puis, tumultuent en gigues […]

Vous voyez, la Lune chevauche Les nuages noirs à tous crins, Cependant que le vent embouche Ses trente-six mille buccins! […]

Je fume, étalé face au ciel, Sur l’impériale de la diligence, Ma carcasse est cahotée, mon âme danse Comme un […]

Ah! ce soir, j’ai le coeur mal, le coeur à la Lune! Ô Nappes du silence, étalez vos lagunes ; […]

C’était un très-au vent d’octobre paysage, Que découpe, aujourd’hui dimanche, la fenêtre, Avec sa jalousie en travers, hors d’usage, Où […]

Oh, laisse-moi tranquille, dans mon destin, Avec tes comparaisons illégitimes! Un examen plus serré ferait estime Du moindre agent,… – […]

Le ciel pleut sans but, sans que rien l’émeuve, Il pleut, il pleut, bergère! sur le fleuve… Le fleuve a […]

C’est l’automne, l’automne, l’automne….. Le grand vent et toute sa séquelle! Rideaux tirés, clôture annuelle! Chute des feuilles, des Antigones, […]

Ô paria! – Et revoici les sympathies de mai. Mais tu ne peux que te répéter, ô honte! Et tu […]

Octobre m’a toujours fiché dans la détresse ; Les Usines, cent goulots fumant vers les ciels…. Les poulardes s’engraissent Pour […]

J’ai mille oiseaux de mer d’un gris pâle, Qui nichent au haut de ma belle âme, Ils en emplissent les […]

Les mares de vos yeux aux joncs de cils, Ô vaillante oisive femme, Quand donc me renverront-ils La Lune-levante de […]

Eh oui que l’on en sait de simples, Aux matins des villégiatures, Foulant les prés! et dont la guimpe A […]

Je ne tiens que des mois, des journées et des heures…. Dès que je dis oui! tout feint l’en-exil… Je […]

J’entends battre mon Sacré-Coeur Dans le crépuscule de l’heure, Comme il est méconnu, sans soeur, Et sans destin, et sans […]

Oh! ce piano, ce cher piano, Qui jamais, jamais ne s’arrête, Oh! ce piano qui geint là-haut Et qui s’entête […]

Non, non, ma pauvre cornemuse, Ta complainte est pas si oiseuse ; Et Tout est bien une méprise, Et l’on […]